Journée internationale des droits des femmes.
J’aurais voulu être libre comme les oies sauvages. Esther
(Photo de François Bélisle çi-dessous…)
Esther a passé son enfance à St-Esprit, en France. Son père l’a mise sur un bateau alors qu’elle n’avait que 15 ans, afin de rejoindre son futur époux qui demeurait à Amsterdam, qu’elle ne connaissait pas. Le sort a voulu que le bateau fasse naufrage et, miraculeusement, Esther a survécu. Et elle a ensuite rencontré des gens en qui elle avait confiance mais qui ont vite trahi sa naïveté. Une suite d’événements pénibles fait en sorte qu’elle arrive finalement à Québec. Mais ce n’est pas la fin des ses épreuves. Et, quand l’Intendant Hocquart qui la considère comme une fugitive, la place en détention sur un navire en partance pour la France, et bien on perd sa trace. Aurait-elle pu s’échapper grâce à la complicité de ses amis Hurons?
C’est devant une salle de 120 membres de l’AREQ que Françoise Crête nous raconte cette histoire très émouvante. Elle nous raconte avec un texte qui impressionne la salle par sa qualité d’écriture. Elle se sert d’objets qui lui sont chers tout au long de son conte et son accompagnateur, Michel, y ajoute une bande sonore où l’on s’imagine faire partie des endroits où se déroule l’aventure d’Esther.
Le tout avait débuté par une prestation musicale de France Boulanger au chant, et de Denis Gosselin à la guitare et, croyez-moi, l’assistance a participé avec beaucoup d’enthousiasme.
Cette journée bien spéciale a été inaugurée par notre présidente régionale, Lucie Gagné. Pierrette Bouchard, responsable régionale des droits des femmes de l’Estrie, assisté de France Boulanger, Micheline Lafrenière-Brière et Pauline Villeneuve.
François Bélisle, Editmestre